tri Sélectif

Publié le par Michel CREDEVILLE

Dernièrement, M6  a diffusé un reportage intitulé «  vos ordures valent de l’or ». En effet, les villes revendent les déchets recyclables à des organismes. Il existe un cours du prix de vente à la tonne  pour les déchets recyclables (papier, verre, alu, plastique …)
Le reportage comparait deux villes Lyon et Lille.
1)  A Lyon ; les habitants de Lyon disposent de 3 poubelles, une pour le non recyclable, une pour le verre et le papier, et la 3éme pour les autres déchets recyclables (alu, plastique, cartonnettes alimentaires) Le tri n’est pas très bien fait. Peu de personnes trient d’où beaucoup de déchets mis en décharges pour être incinérés et chauffer des immeubles. Parmi les déchets triés,  30 % de ceux  mis dans le recyclable ne le sont pas. Mais les éboueurs ramassent quand même les bacs mal triés .D’où un travail très important dans les chaine de recyclage.   Après le tri, les déchets sont revendus à prix fixes à des sociétés. (Ex : 30 euros la tonne de papier (papier et carton mélangé), 90 euros le plastique, 450 euros l’alu.)
Pour les Lyonnais, chaque année la facture des ordures ménagères diminue de 4 euros en moyenne   
2) A Lille, les habitants n’ont que 2 poubelles. Une pour le non recyclable, la seconde pour tout ce qui est recyclable. Le container est divisé en deux, et les camions de ramassage sont équipés d’un astucieux système qui permet de trier lors de la collecte. Une meilleure sensibilisation de la population  se traduit par le fait que peu de déchets finissent à l’incinérateur.  Les éboueurs inspectent scrupuleusement les containers avant de les vider. Si le bac est mal trié, il n’est pas ramassé, c’est tout. On met simplement une étiquette sur le bac rappelant ce qui est recyclable. Au bout de trois fois un agent de la compagnie du tri vient au domicile de la personne pour lui expliquer, lui montrer. Si la personne ne veut pas trier elle est invitée à tout mettre dans le bac non recyclable. C’est la moins mauvaise solution
 IL N’Y A AUCUNE REPRESSION, AUCUNE SANCTION PECUNIAIRE  
A Lille ; le tri est une affaire très sérieuse. Mieux triés au départ, les déchets sont mieux valorisés. Il est possible par exemple de séparer le papier, le carton et les briques de boisson, de trier les canettes et les boites de conserve. Les bouteilles de plastique sont aussi triées .Les bouteilles blanches, comme celles du  lait sont très recherchées par les fabricants de piscine. Avec 27 bouteilles d’eau on peut fabriquer suffisamment de fibres pour faire un pull polaire. Les déchets sont revendus, à la tonne, au plus offrant. (Ex le papier 50 euros, le plastique, jusqu'à 200 euros et la tonne d’alu se négocie à prés de 1000 euros.)
A Lille ; le tri est une affaire très sérieuse. Mieux triés au départ, les déchets sont mieux valorisés. Il est possible par exemple de séparer le papier, le carton et les briques de boisson, de trier les canettes et les boites de conserve. Les bouteilles de plastique sont aussi triées .Les bouteilles blanches, comme celles du  lait sont très recherchées par les fabricants de piscine. Avec 27 bouteilles d’eau on peut fabriquer suffisamment de fibres pour faire un pull polaire. Les déchets sont revendus, à la tonne, au plus offrant. (Ex le papier 50 euros, le plastique, jusqu'à 200 euros et la tonne d’alu se négocie à prés de 1000 euros.)
Résultat : baisse de 20 euros par an de la facture des ordures ménagères.
Les champions du tri restent les Alsaciens. Le reportage citait  le cas d’une intercommunalité Alsacienne passée experte  dans ce domaine.
Le tri sélectif est devenu une seconde nature pour les habitants.
Tout ce qui est recyclable est recyclé.
Les habitants font leur compost  avec les déchets de cuisine .Il faut dire que le container d’ordures non recyclables est pesé, et que chacun paie en fonction de ce qu’il jette. Les poubelles sont équipées d’une puce électronique et fermée à clé pour éviter de recevoir les déchets des voisins. Résultats :
Les habitants font leur compost  avec les déchets de cuisine .Il faut dire que le container d’ordures non recyclables est pesé, et que chacun paie en fonction de ce qu’il jette. Les poubelles sont équipées d’une puce électronique et fermée à clé pour éviter de recevoir les déchets des voisins. Résultats :
Un couple qui trie bien ne paie que 10 euros par an d’ordures ménagères.
De  quoi faire pâlir d’envie les Goussainvillois qui ont vu un doubler la redevance des ordures ménagères  puisque la fréquence du ramassage des déchets recyclables est divisée par deux.
(Un ramassage tous les 15 jours au lieu de 1 par semaine)
Encore un coup, la ville a tout faux ….
En plus nous ne disposons que d’un bac pour le plastique, l’alu et les cartonnettes alimentaires. Nous devons  porter le papier et le verre  aux containers d’apport volontaire.  Là encore, nous sommes loin derrière les autres communes du département. En effet ces containers sont peu nombreux, difficiles d’accès pour certains (les personnes âgées  ou  à mobilité réduite). Tout le monde n’a pas le temps ou l’envie de s’y rendre.
Nos déchets sont revendus. Ce qui n’est pas recyclable par à l’incinérateur et permet le chauffage urbain de Sarcelles. Contrairement aux communes du reportage, les goussainvillois ne bénéficient d’aucune redistribution de cette vente sous forme de baisse de la redevance des ordures ménagères.
Pourquoi ?   

 

 

Prochainement nous reparlerons du tri sélectif et du groupe VEOLIA.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article