où en est le PEB ?
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Il a recueilli 17 760 avis défavorables émanant en majorité de riverains dont la déception et la colère sont grandes. Le souci des riverains n’est pas celui des élus.
Que voulaient les riverains ?
- les seuils de bruit les plus bas possibles, notamment pour la zone C
- les mêmes dispositions de protection pour la zone D que pour la C,
- un couvre feu la nuit comme à Orly,
- une limitation du nombre de mouvements annuels à 2 fois celui d’Orly,
- un rehaussement des hauteurs de survols,
- des procédures d’approche moins nuisibles
- une étude épidémiologique.
Si les riverains ont rejeté massivement le PEB c’est parce qu’il pas assez protecteur, pas assez respectueux de l’environnement .Très clairement, le PEB est inadmissible pour les riverains victimes du bruit et de désagréments importants, dont la pollution.
L’un des seuls points positifs du PEB consiste à encadrer l’urbanisation en limitant les droits à construire dans les zones de bruit au voisinage de l’aéroport. Sur ce point on constate que les motivations de certains élus et de la population sont radicalement différentes et opposées. Ce sont les contraintes liées à l’urbanisation qui ont conduit le Conseil d'Administration de l'Union des Maires du Val d’Oise, dans sa séance du 26 avril dernier, à engager un recours contentieux contre l'arrêté inter préfectoral approuvant le PEB.
Or la délibération présentée nous apparait pleine de contradictions
- Les élus locaux viennent, semble t il, de découvrir la pollution et demandent par conséquent le principe de précaution. Peuvent-ils nous donner le tonnage de polluants, peuvent-ils seulement en citer un ? La solution préconisée est des plus surprenantes : la création d’un troisième aéroport dans le grand bassin parisien. Outre le fait que cet aéroport ne serait pas le troisième mais le quatrième, nous ne voyons pas en quoi cela résoudra le problème. A contraire cela aggraverait encore plus la pollution de l’ensemble de la région qui compte déjà les aéroports de Roissy, du Bourget et d’Orly.
En ce qui concerne le choix de Vatry (qui est une solution
préconisée par AVNOCAR,) l’expérience canadienne montre
qu'un aéroport à plus de 20mn d’une grande agglomération,
outre le problème de l'emploi, est un fiasco commercial
- Bien souvent, les élus de ces communes appliquent une
politique municipale en contradiction avec le PEB .
Ils dénoncent les contraintes les empêchant de construire
parfois de façon anarchique et non maitrisée.
Ils enragent de ne pas pouvoir délivrer des permis
pour construire des immeubles à caractère privé, souvent sans
participation financière des promoteurs pour les équipements
public, écoles….. Et dans le même temps, ils se plaignent du
bruit et de la pollution que subissent leurs administrés.
On comprend très bien leur souci d’urbaniser. Certains élus
trouvent le PEB trop restrictif, considèrent que la valeur
Lden56 pour la limite inférieure de la zone C étend à de
nouvelles communes l’interdiction de construire sans respecter certaines
règles. Ils souhaitaient certainement le seuil le plus haut
(57) alors que les riverains réclamaient le plus bas 55.
Ce qui est beaucoup plus logique.
- D’autres avancent l’impact économique de Roissy : emplois, taxe professionnelle …… Certains réclament haut et fort la suppression pure et simple des vols de nuit. Actuellement le fret : 30 % Fedex et 70% air France. En ce qui concerne la commune de Goussainville, il est prévu à l’horizon 2020, la mise en activité d’une gare de fret (projet Roissy CAREX dont Paternotte est le président ) pour l’aéroport. L’argutie avancée : cela diminuera le nombre d’avions. Qui dit fret, dit vols de nuit encore une nouvelle contradiction.
Il est impossible d’empêcher notre bruyant voisin de nous polluer nous en sommes parfaitement conscients
Les elus sont opposés au dernier PEB, ils veulent le retour à l’ancien PEB, beAucoup souple Les administres APPRECIERONT.
Notre position : Le PEB Actuel N’est pas assez protecteur pour les riverains pas assez respectueux de L’ENVIRONNEMENT, Nous voulons l’abaissement des seuils de bruits et qu’il n’y ait plus que 3 Zones A, B et C
Le Conseil général du Val d'Oise a déposé plainte en 2006
auprès de la Commission européenne pour demander des comptes
à l'Etat français sur l'application faite en France des
directives européennes relatives au bruit et sur les règles
et procédures concernant les restrictions d'exploitation liées
au bruit. Où en est –on ?